Les ministres des Finances des 17 pays de la zone euro ont échoué mercredi matin à Bruxelles, après quelque 12h de discussions, à trouver un accord pour débloquer une nouvelle tranche d’environ 44,6 milliards d’euros de l’aide financière à la Grèce.
Selon le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, les ministres se réuniront de nouveau le 26 novembre. Ils ont fait d’après lui “des progrès en cernant un ensemble d’initiatives crédibles” destinées à ramener à un niveau soutenable la dette grecque, qui explose et devrait atteindre selon les prévisions 176% du Produit interieur brut (PIB) en 2012. Les ministres sont favorables à un délai supplémentaire de deux ans, jusqu’à 2022, pour réduire la dette à 120% du PIB, mais le Fonds monétaire international (FMI) s’y oppose
La Grèce a fait ce que ses bailleurs de fonds lui demandaient, a souligné mercredi matin le Premier ministre grec Antonis Samaras, déçu. “Nos partenaires, avec le FMI, doivent également” remplir leurs engagements, a-t-il lancé. “Cela ne concerne pas seulement l’avenir de notre pays, mais toute la zone euro”, a ajouté M. Samaras.