Dette americaine
Liens très intéressants: la dette et les principaux chiffres économiques Américain
http://www.usdebtclock.org/index.html et quelque chiffre divers sur http://www.indexmundi.com/map/?t=0&v=144&r=xx&l=fr
Le business idéal : gagner de l’argent à partir de rien
Le business de la Réserve Fédérale est de prêter une masse monétaire électronique dont elle a le monopole de la production en demandant à ses clients (banques centrales, banques privées, gouvernement fédéral) de lui verser des intérêts.
Quiz : Avec quelle devise ses clients vont-ils payer les intérêts si la Réserve s’arrête de produire des billets ?
Quiz 2 :Si quelqu’un dont le monopole commercial est de produire des vêtements et qu’il vous prête 100 vêtements à condition de lui rendre 5 vêtements/mois, combien de vêtements vous reste-il au bout de 20 mois ?
Réponse valable pour les 2 Quiz :
Aucune,
il faut en réemprunter si vous ne voulez pas être à poil !!!
C’est fou comme les gens comprennent mieux comment fonctionne le commerce de vêtements plutôt que le commerce de billets de Monopoly…
Maintenant que vous avez compris et que vous en savez plus que le dernier prix Nobel d’économie, vous pouvez le crier à tout le monde en sortant dans la rue… Occupy World l’a déjà compris….
Problème : Si la demande de prêt disparaît, la création monétaire s’arrête, les intérêts bancaires assèchent les liquidités et l’économie réelle se paralyse (récession).
Sauf s’il y a une nouvelle injection de liquidités sans contrepartie (Quantitative Easing) mais la devise se dévalue car elle est plus abondante : c’est l’inflation…
Malgré tout, si cette supercherie fonctionne, la valeur affichée sur vos billets de banque sera capable de vous acheter quelque-chose. Mais la quantité de devises nécessaires devra être supérieure.
Comme toute imprimerie, si les commandes de ramettes baissent, la production diminue et cette structure devrait disparaitre si aucun client ne souhaite acheter son papier.
La particularité de la FED est que même si la demande de prêts de masse monétaire disparaît à 100%, elle continue à prospérer sans être inquiétée. Elle continue à encaisser les revenus versés par ses clients (intérêts sur les prêts de devises antérieurs).
En revanche, si elle arrête “d’imprimer” des devises, elle assèche l’économie réelle des liquidités nécessaires à ses débiteurs pour payer les intérêts qu’elle perçoit.
Ce fait démentiel se rapproche plus d’un jeu de Monopoly en mode “triche” plutôt que de la création de richesse utile à l’Humanité…
Pour jouer à la Réserve Fédérale, rien de plus simple :
1- Faîtes-vous pousser la barbe,
2- Avec un complice, invitez plusieurs amis à jouer une partie de Monopoly,
3- Faîtes 300 photocopies très fidèles des plus gros billets que vous avez trouvé dans la boîte original
4- Distribuez seulement les billets originaux avant de commencer
5- Prêtez tous vos billets à votre complice et demandez-lui de vous verser 1 billet à chaque tour.
6- Constatez le résultat en fin de partie : tous les joueurs sont ruinés sauf vous et votre complice (vous avez tous les billets + toutes les rues + toutes les maisons vertes et rouges).
7- Vos amis ne veulent plus jouer avec des tricheurs de Monopoly.
Avec cette méthode, vous êtes certain de gagner à tous les coups, essayez….
La différence avec le monde réel, c’est que tout le monde sait à qui la Réserve Fédérale fourni ses billets et tout le monde trouve cela normal…
Arrêt de la photocopieuse de la FED = déflation
La déflation, qu’est ce que c’est ?
C’est le résultat d’un manque de liquidités en circulation.
Elle se manifeste par une baisse généralisée des prix et des salaires lorsqu’une quantité de devise en circulation diminue.
Bonne nouvelle, non ?
Réponse : Les États et les particuliers observent une baisse des prix mais aussi des salaires tout en conservant le niveau de remboursement de la dette avant la déflation. Les débiteurs de la FED deviennent de moins en moins solvables et mettent en péril le système.
Et c’est cela que combat Ben Bernanke et toutes les banques centrales du monde : la méchante déflation !
Plus la déflation est importante, plus l’injection doit être importante.
Sur ce graphique du site de la BCE, cela se traduit comme ceci : l’inflation est négative.
Or, le contrat de la BCE est de maintenir une inflation proche des 2% (hausse des prix suffisante pour qu’elle soit acceptée par la population et qu’elle permette à la BCE d’avoir ses comptes en équilibre).
Depuis 1992, nous voyons une baisse constante de l’inflation. Puis en 1999, la BCE injecte dans le démarreur de l’Europe une masse de liquidités en euros pour éviter la déflation et soutenir le système bancaire.
L’inflation semble être contenue dans une moyenne de 2% jusqu’en 2007.
Puis, la crise de 2008 oblige les banques à compenser leurs pertes et soutenir l’économie réelle. Les banques ont donc lâché les vannes pour nourrir l’économie et favoriser la croissance. La masse monétaire injectée en 1999 s’est retrouvée subitement en circulation dans l’économie réelle avec un pic d’inflation à 4%.
Puis, la masse monétaire en circulation se fait consumer par les intérêts d’emprunt pour financer la croissance des entreprises et les financements privés (consommation, immobilier, etc…) et le risque de déflation refait son apparition.
La BCE doit intervenir pour remettre de l’eau au moulin.
Elle met à disposition une quantité illimitée de liquidités, dont 600 milliards d’euro au 20 février 2009 pour enrayer la tendance déflationniste. Mais lorsque l’on prête une masse importante de devises, la quantité d’intérêts dûs explosent.
Et c’est ce que nous voyons sur le graphique avec la chute de l’inflation en 2009 jusqu’à la déflation (inflation négative).
Une injection massive est donc ordonnée (mise à disposition massive pour les banques) et nous devrions retrouver cette gigantesque masse dans l’économie réelle d’ici
peu de temps suite aux risques de faillites bancaires et des entreprises.
Un principe naturel et physique : plus le point d’équilibre est éloigné, plus la remise en équilibre est brutale
1999 : l’inflation tombe à 0,7% et l’injection massive dope l’inflation à 4% avec la crise de 2008 quand les liquidités sont mises en circulation.
2009 : l’inflation tombe -0,7% et l’injection encore plus massive dopera t-il l’inflation à 20% quand les liquidités seront mises en circulation (???)
Il faut donc injecter suffisamment de devises dans le système bancaire pour contrebalancer cette tendance déflationniste provoquée par l’usure bancaire (intérêts).
Mais lorsque une masse sur-abondante de devises se retrouve en circulation, un effet pervers apparaît :
une inflation hors de contrôle (chute incontrôlable de la valeur des devises appelée aussi hyper-inflation).
Dès cet instant, il est déjà trop tard. Il n’est plus possible de faire marche-arrière. L’hyper-inflation ravage l’économie réelle et torpille la pouvoir d’achat à chaque seconde.
Une devise est donc condamnée à subir l’inflation (dévaluation monétaire) pour ne pas faire sauter les banques centrales.
Malheureusement, si aucune nouvelle devise n’est mise en circulation jusqu’au point critique de la faillite du système, tout s’effondre.
Une injection massive de liquidités de la FED (QE3) est donc I-N-E-V-I-T-A-B-L-E et devra être actée d’ici quelques semaines, voire quelques jours.
Si elle ne le fait pas, tout le système bancaire mondial s’arrête en quelques heures.
La valeur imaginaire d’une devise destinée à disparaître
Le pouvoir d’achat d’une devise naît et meurt comme tout être organique dont ses capacités intellectuelles et physiques diminuent inexorablement au fil du temps.£
Aucune création monétaire de l’homme n’a survécu à ce jour depuis l’Antiquité.
Seuls l’or et l’argent sont des monnaies capables de stocker de la valeur depuis 2’500 ans.
Il y a 0% de chance pour que l’euro ou une quelconque devise sans contre-valeur tangible ne survive à cette règle.
Aucune chance. Nada, Niente, Nothing, Rien… Pas une seule petite chance
Bienvenue dans le monde imaginaire qui vous fait croire que l’épargne liquide est un stock de valeur.
Une monnaie est censée donner le pouvoir à son propriétaire de stocker sa valeur et de l’utiliser plus tard pour un but particulier (immobilier, épargne retraite, dépenses imprévues, etc…).
En réalité la valeur de votre stock de devises (Livret A, épargne retraite, comptes sur livret, etc…) est une unité de mesure en mouvement perpétuel (devise = currency (courant en anglais)) et la dévaluation par l’expansion monétaire est le seul moyen de contrer la méchante déflation.